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Les déménagements

Toute une histoire!

Il y a évidemment les cartons à préparer, annoter, entasser avant le jour J. Le truc est de faire en sorte de ne pas emballer dans le carton du dessous LE gadget poussiéreux dont on a ABSOLUMENT besoin pour démonter le lit des enfants… Bref. Ça, c’est ce à quoi on pense tout de suite quand on parle de déménagement.

Mais il y a aussi toutes les gourdasses à qui il faut téléphoner (je pense à la banque, l’assurance…) pour signaler le changement d’adresse et qui demandent 28 photocopies à envoyer par courrier pour justifier. Il y en a même une qui m’a demandé de rédiger une attestation d’hébergement pour G. (mon époux anonyme 😉 ), sachant qu’elle m’avait déjà demandé le bail (à nos deux noms) et le livret de famille (et qu’une des obligations du mariage, c’est d’habiter ensemble)…! NON MAIS SANS DÉCONNER???

Il y a aussi les « déménageurs » (comprendre les collègues, copains, beaux-frères, voisins…) qu’il faut nourrir/hydrater à coup de sandwichs/heineken. Note pour plus tard: faire bien attention à ne pas trop les hydrater d’ailleurs, sous peine de voir son canapé tanguer dangereusement dans la cage d’escalier, et le « déménageur » du haut se casser la gueule (sous le canapé) parce qu’il s’est emmêlé les crayons… Ah on a rit, on a bien rit!

Bon, j’ai une certaine tendresse pour le « collègue » qui appelle le dimanche matin du déménagement à 9h pour DEMANDER s’il peut venir aider (avec sa ceinture abdominale, cacedédi à Yossarian…), et qui part en disant « ça fait du bien de voir des gens le dimanche »… Waow.

Et je garde le meilleur pour la fin: le déménagement de l’abonnement internet! Alors là c’est vraiment bon! Quand on s’installe après des vieux (qui n’y connaissent rien, donc), ça prend beaucoup de temps. Bah oui, tout simplement parce qu’ils ne font AUCUNE démarche, et attendent que ça se fasse tout seul… Du coup, voilà la patronne obligée d’aller poireauter 1h30 dans une boutique Orange, munie de son bail (toujours lui) et de sa carte d’identité, pour exiger l’écrasement de l’ancienne ligne (et crac, 55 euros au passage!).

Enfin, ça valait le coup, on est comme des coqs en pâte.